Interview – Sangaré Siriki, patron de Opes Holding : « 700 mille logements manquent aux besoins du marché »

Sangaré Siriki fait partie des bâtisseurs de l’économie ivoirienne. Il est un champion dans le secteur de l’immobilier en Côte d’Ivoire. L’IA est allé à sa rencontre pour faire le point sur le programme des logements sociaux lancé par le Président Alassane Ouattara. C’était à ses bureaux situés à Abidjan-Cocody, Rue Cannebière.

Monsieur le PDG de Opes Holding, peut-on affirmer que pour vous, les années passent et se ressemblent. Les distinctions pleuvent sur vous depuis votre entrée dans le secteur de l’immobilier en Côte d’Ivoire (Ndlr : en 2012) : Paris, Tunis, Abidjan etc…Quel est le secret de ce Success story ?

Depuis 2012, nous avons entamé le début d’un long parcours. Nous sommes rentrés dans la construction et la promotion immobilière parce que faisant l’état des lieux, nous avons remarqué que la Côte d’Ivoire a un déficit très chronique de logements : en gros 700 000 logements. De façon conjoncturelle et structurelle, il faut 50 à 60 000 logements par an. Nous avons tout de suite compris que seul le travail peut nous amener à réduire ce déficit. C’est pour cette raison qu’avec tous mes collaborateurs à Opes Holding et avec aussi l’appui institutionnel, nous avons travaillé d’arrache-pied pour sortir les résultats que tout le monde voit aujourd’hui. Donc le secret de ce Succes story est le travail. Le seul trésor que nous avons, c’est le travail. C’est le secret de la réussite.

Le ministre de la Construction, du Logement et de l’Assainissement, Claude Isaac Dé, a fait du projet de construction des logements sociaux, l’une de ses priorités depuis son arrivée à la tête de ce ministère. Lors d’une récente rencontre avec les acteurs du secteur, il a mis les pieds dans le plat en vous disant que vous n’avez plus droit à l’erreur et que tous les obstacles doivent être levés afin d’accélérer le projet de construction des logements sociaux. Considérez-vous ces propos du ministre (que vous-même avez qualifié d’échanges francs), comme un challenge ou comme un échec ?

Avant de répondre à votre question, permettez-moi de remercier d’abord le Président de la République, SEM Alassane Ouattara, qui a eu la volonté politique de lancer le programme de logements sociaux. Depuis son arrivée au pouvoir, il en a fait l’une de ses priorités. Au départ, il s’agissait de réaliser 60 000 logements sociaux, économiques et standings. Et par la suite, cette volonté politique s’est mise en pratique. Bien évidemment, la construction d’une maison est l’aboutissement d’un processus. Il faut d’abord créer le cadre institutionnel qui permet de faire des réformes très strictes et rigoureuses pour assainir la filière. C’est ce qui a été fait. Cela a commencé sous la ministre Nialé Kaba. Elle a introduit ces réformes qui étaient axées sur le foncier, le financement et puis la fiscalité. Nous avons appelé ces réformes-là, la ‘’loi des 3 F’’. Pourquoi le foncier ? Tout simplement parce que c’est notre matière première. Si le foncier n’est pas sécurisé, c’est impossible de faire des logements. C’est le premier élément de gage auprès des banques pour les levées de fonds. Et les investisseurs doivent voir comme un indicateur, l’accessibilité à la propriété foncière de manière sécurisée : c’est-à-dire les titres fonciers. Donc il fallait réduire le temps administratif pour l’acquisition de ces terrains et sécuriser au maximum. On va y revenir ! Maintenant ces réformes étant lancées, le ministre Mamadou Sanogo a pris les commandes. Il en a fait une priorité. L’ancien ministre a aussi axé son travail sur la réalisation de ces logements. Et par la suite, nous avons eu le ministre Gnamien Konan qui a pris le relais et qui a travaillé.
L’arrivée du ministre Claude Isaac Dé à la tête du département ministériel est salutaire. Il a fait, avec nous, l’état des lieux. Il y a eu des insuffisances. Bien entendu aucune œuvre humaine n’est parfaite. Le ministre Issac Dé étant là, il a voulu rectifier certains tirs pour que nous puissions arriver aux objectifs fixés par le gouvernement. C’est-à-dire 150 000 logements. Nous connaissons bien son parcours : c’est un technicien, un ingénieur. Il est de la maison et il sait de quoi il parle.

Dans ce langage franc, l’État a sa part à jouer. Les promoteurs ont également leur part à jouer. L’État doit nous permette d’avoir du foncier sécurisé, avoir les ACD dans de brefs délais, les permis de construire aussi. Mais surtout, l’État doit faire des VRD (Voiries, des Réseaux) primaires, pour que l’accès à nos logements soit facile. Il a pour rôle essentiel de sécuriser le foncier. Il doit envoyer sur nos sites, l’eau et l’électricité. Par la suite, l’État doit mettre en place une politique d’exonération liée à une fiscalité intéressante pour que les logements sociaux soient une réalité. Car ils visent une certaine tranche de la population à revenu très faible. Ces conditions doivent donc être réunies pour que nous puissions sortir effectivement de terre des logements sociaux. Nous avons discuté de tout cela avec le ministre. Il a pris bonne note et il a promis que l’État va jouer son rôle. Les promoteurs aussi. Je ne peux parler d’échec ni de réussite mais je dis, les logements sociaux sont une réalité. Évidement il y a des insuffisances qui subsistent que nous sommes en train de corriger.

Le quota de 150 mille logements sociaux n’a pas encore été atteint. Pourquoi ce retard dans la livraison des logements ?

Je vais tout de suite rectifier ! Ce n’est pas 150 000 logements sociaux, mais 150 000 logements composés comme suite : 60 000 logements sociaux, 18 000 LEM (Lotissements à équipement modéré), 42 000 logements économiques et 30 000 logements standings. C’est pour montrer que l’État ne vise pas seulement que les cas sociaux, mais il veut loger un peu tout le monde pour réduire le déficit de logements. Donc le retard s’explique : il y a des réformes courageuses qu’il fallait faire pour assainir le secteur. Ensuite, l’État devait trouver les moyens de faire sa part, c’est-à-dire sécuriser le foncier et le mettre à disposition. Il y a des décrets qui ont été pris dans ce sens là. Il y a eu l’amélioration de la purge des droits coutumiers, car il faut désintéresser les propriétaires terriens, même si constitutionnellement la terre appartient à l’État. Cette purge des droits coutumiers a fait l’objet d’un décret dans lequel l’État nous demande de payer 2000 FCFA le mètre carré dans la zone d’Abidjan et banlieue. A l’intérieur du pays, ça va de 600 à 1500 FCFA le mètre carré.
Maintenant pour qu’on puisse rapidement livrer les logements, il faut faire les VRD primaires. C’est très difficile pour avoir accès à certains endroits aujourd’hui. L’État doit donc faire des routes, amener l’eau et l’électricité. Par ailleurs, les catégories de personnes qui doivent avoir ces logements ont été définies. L’État est en train de refaire une base de données avec le ministre Claude Isaac Dé. Il faut que cette base de données reflète réellement ceux qui ont droit aux logements. D’ailleurs, le CEFAL a été mis en place pour recenser etc…Une fois ces choses faites, tout va repartir très bien. L’État est en mesure de faire les choses.

Il y a aussi le problème des financements. Lorsqu’on est dans ce secteur de logements, il y’a deux types de financement qu’il va y voir : le financement du crédit-promoteur et le financement du crédit-acquéreur. C’est très difficile pour les banques locales de suivre le programme, car quand on parle de 150 000 logements cela demande beaucoup d’argent. L’État devrait mettre en place un mécanisme de financement pour accompagner les promoteurs, comme en Tunisie, au Maroc, en Algérie… Dans ces pays, le mécanisme de financement est lié à un fonds de garantie. Alors que dans les pays subsahariens, le taux de bancarisation est assez faible. En Côte d’Ivoire, c’est 15%. Et des personnes qui sont dans les banques ici n’ont pas de quotité cessible pour pouvoir acheter des maisons. Ce qui est très difficile. Donc pour accompagner ces personnes et d’autres du secteur informel qui n’ont pas de revenus stables, il faut mettre en place un fonds de garantie. Ce fonds permettra de prendre le relais, mais il y a des mécanismes qui existent déjà ici. Il y a le CDMH qui est le Crédit de Mobilisation de l’Habitat. Il a aussi le FSH (Fonds de soutien de l’habitat). Il y a également des accords de la Banque mondiale qui peuvent prendre le relais. Ces deux structures qui sont le CDMH et le FSH ont pour rôle d’accompagner les acquéreurs. L’État alimente leurs comptes et les banques locales qui participent au programme se refinancent auprès d’eux à des conditions redéfinies à un taux très intéressant. Cette situation permettra aux acquéreurs d’avoir des maisons à 5, 5 % de taux. Et il faut ajouter qu’il faut des financements longs, au moins 15 ans. Cela va soulager…

Alors pour lever complètement tous ces blocages aujourd’hui, il faut faire de la location-vente. Quand on parle de logements sociaux, on parle de personnes aux revenus très faibles. Le Président Houphouët avait lancé, entre 1960 et 1980, un vaste programme social notamment les logements sociaux. À cette époque c’est vrai, la Côte d’Ivoire était soutenue par les recettes du café-cacao. Vous vous rappelez qu’en 1975, le pays avait fait un excédent budgétaire 1000 milliards FCFA. Ce qui a permis de financer tout ce programme. Malheureusement en 1980, il y a eu la conjoncture qui s’est transformée en programme d’ajustement structurel. L’État était donc obligé de respecter les injonctions des bailleurs de fonds. Vous vous rappelez d’ailleurs que le Président de la République actuel, SEM Alassane Ouattara, est venu en 1990 pour assainir les finances publiques. Au départ il était président du comité interministériel et par la suite Premier ministre pour appliquer les réformes. Il a été demandé à l’État de se désengager de toutes les sociétés d’État et de permettre au secteur privé de prendre le relais. C’est pour ça qu’il y’a eu la SICOGI, la SOGEPHIA…et il y a eu des locations-ventes. Je pense qu’aujourd’hui pour satisfaire le maximum de demandeurs, il faut faire des locations-ventes. Il y a aussi des mécanismes qu’on peut mettre en place, ce sont des mécanismes de VEFA. C’est-à-dire Vente en l’état futur d’achèvement ou le BEFA, qui est le Bail en l’état futur d’achèvement. L’un ou l’autre permettra au secteur financier d’accompagner le programme. L’État , par la suite, doit faire des efforts du point de vue fiscalité : des exonérations qui accompagnent le programme.

Que répondez-vous aux Ivoiriens qui attendent toujours de recevoir leurs clés, leurs logements (sociaux) ?

Construire une maison, c’est l’aboutissement d’un processus. Il y a des personnes qui ont souscrit et d’autres qui ont même fini de payer et qui attendent leurs clés. Quand le ministre Isaac Dé est arrivé, il a fait l’état des lieux. Donc l’état des lieux c’est : quels sont les sites qui ont besoin de VRD primaires ? Tu ne peux pas remettre les clés à un souscripteur dans un site où l’assainissement n’est pas bien fait. Il faut que les canalisations d’eaux pluviales et d’eaux usées soient bien faites. Donc l’objectif est de sortir des maisons et des habitats à des endroits fiables et viables. Il y a des normes environnementales à respecter. Le ministre fait des mains et pieds pour que cette partie soit réglée et les clés seront remises. Au-delà de tout ça, je pense qu’il y a déjà eu une programmation. Le ministère par la voix autorisée du ministre donnera un programme très rapidement. D’ici au mois prochain, il y aura la remise des premières clés. Donc les Ivoiriens peuvent être confiants. Des sacrifices ont été faits, il y a eu des insuffisances dans le programme, que nous reconnaissons. Aujourd’hui, le Premier ministre, SEM Amadou Gon Coulibaly, avec le ministre de la Construction, du logement et de l’assainissement sont en train de mettre en place toute cette partie de VRD primaires pour pouvoir livrer des maisons.

Il y’a le site de Songon qui fait à peu près 500 hectares. C’est énorme ! Ça sera une nouvelle ville qui demande beaucoup d’investissements. Il y’a Bingerville qui est pratiquement fini. Les assainissements ont été faits là-bas. Le ministre a demandé que les maisons soient certifiées par des laboratoires locaux. Ce qui est en train d’être fait. Et il y aussi Bassam où l’assainissement est un peu plus compliqué. Parce que, lorsque l’autoroute est passée, et il y’a eu un décalage avec niveau de l’eau. L’eau coule dans le sens inverse. Une solution technique est en train d’être trouvée à ce niveau. Les Ivoiriens peuvent continuer de croire au programme. Il n’y a que des problèmes techniques à régler aujourd’hui. Nous allons bientôt lancer une campagne pour expliquer aux uns et aux autres quelles sont les nouvelles mesures qu’on va prendre pour rapidement satisfaire tout le monde.

Quelle est la situation en ce qui concerne les souscripteurs de Opes Holding ?

Les souscripteurs de Opes Holding n’ont pas de problème. Il y a certains qui ont reçu des remises de clé provisoires et qui attendent que le gouvernement vienne officialiser. Nous avons pratiquement fini toutes nos maisons. Les VRD secondaires ont été faites. Il y a l’amenée d’eau et d’électricité. Donc en ce qui concerne nos souscripteurs, il n’y a pas de problème. Nous avons même entamé la phase des standings. La cité Opes Holding à Bingerville, c’est 516 maisons. Nous avons 1000 à 1500 souscripteurs. Nous sommes en train de commencer une nouvelle cité sur la route de Bassam. Les autres souscripteurs pourront évidement bénéficier des autres chantiers. Dans notre programme, c’est de pouvoir très rapidement mettre en place 1000 à 1500 logements par an avec les nouveaux partenaires que nous avons. Ils sont arrivés de la Turquie, de la Chine, d’Italie et de la Tunisie. Opes Holding a tout un programme pour satisfaire ses souscripteurs.

Où en êtes-vous avec les différents projets de la Chambre nationale des promoteurs et constructeurs agrées de Côte d’Ivoire que vous présidez ?

Le rôle de la Chambre est de créer un rapprochement entre tous les promoteurs et les constructeurs, pour qu’ensemble nous puissions représenter une force. Lorsqu’on construit des maisons, on ne fait pas les mêmes économies de chaînes. Nous nous sommes alors regroupés dans cette Chambre pour pouvoir bénéficier auprès des bailleurs de fonds, des institutions et des partenaires, des contrats et des financements pour la Chambre. Ce qui nous permettra de représenter un volume plus important et de faire des discussions plus intéressantes. Nous avons mis des cellules en place au niveau de la Chambre, pour des recherches de financement et de partenaires…Elles fonctionnent très bien. D’ailleurs, il n’y a pas que des promoteurs et des constructeurs dans la Chambre, il y a également des financiers, des banquiers. Il y a aussi des représentants d’investisseurs étrangers. Aujourd’hui, elle a un rôle de recherche de financement et de mise en place d’un plan d’exécution rapide d’un maximum de logements pour les Ivoiriens.

Il est très important de rappeler qu’on a besoin de main d’œuvre qualifiée. C’est vrai qu’on a des ouvriers sur les chantiers mais, ils n’ont pas la qualification requise même s’ils ont fait des études théoriques pour cela. Au niveau de la Chambre, nous avons mis en place une cellule de formation qui est en train de nouer un partenariat avec le BTP, qui est une fédération de bâtiment à Saint Etienne en France, pour la mise en place des CEFA (Centre de formation des apprentis en réseau). Cela va permettre de créer des emplois, de renforcer les capacités sur place ici en Côte d’Ivoire. Ce sont des écoles-chantiers. Les manœuvres qui sont sur les chantiers seront directement formés et embauchés en même temps. Cela va réduire le chômage. L’objectif de la Chambre est de rendre ses ouvriers plus performants.

Quel est votre regard sur le secteur de l’immobilier en Côte d’Ivoire ? Y-a-t-il des raisons d’espérer ?

Oui, il y a des raisons d’espérer. Quand le bâtiment va bien, tout va bien ! Nous devons espérer mais nous devons tout faire pour que le secteur de l’immobilier réussisse. C’est pour ça que nous nous battons et nous allons nous battre pour que l’État et nous, réussissions.

Que pensez-vous du scandale de l’Agro-business qui défraie la chronique ?

J’ai suivi de loin l’affaire de l’Agro-business. C’est un modèle d’affaires que je ne ferai pas. Il y a un minimum de règles dans les affaires que nous faisons. Quand le RSI (Retour sur investissement) dépasse un certain montant, cela devient critique. Mais je ne critique ni les promoteurs, ni les souscripteurs encore moins l’État dans ce scandale. Je pense qu’il faut trouver un compromis entre les différents acteurs pour que tout se passe dans les meilleures conditions.

Êtes-vous un homme riche ?

Je suis riche dans ma pauvreté. Pour moi la richesse, ce n’est pas le bien matériel, ce n’est pas d’avoir un compte en banque bien garni, mais c’est d’aider son prochain. L’homme qui est riche, est celui qui partage. Je me sens riche lorsque je sens que ceux qu’on aide à avoir des maisons, ceux qu’on forme, qu’on aide dans la vie, sont contents.
Etre riche, c’est partager avec son prochain.

Réalisée par TAB avec JT.

8e Edition des Bâtisseurs de l’économie africaine : une trentaine de personnalités distinguées à Abidjan

La 8éme édition du Forum des bâtisseurs de l`économie Africaine s`est tenue en présence de plusieurs personnalités venues de la Côte d’Ivoire, de la sous-région, des Usa avec pour thème« « La jeunesse, enjeu majeur de la transformation économique et sociale de l’Afrique »

Une trentaine de bâtisseurs de l’économie africaine dont le Président de la CGECI , Jean-Marie Ackah ,le Ministre Robert Beugré Mambé , le Ministre Saliou Touré, le Pdg d’Opes Holding, Siriki Sangaré, le Pdg de Voodoo Group, Fabrice Sawégnon, Dr Jean-Marc Anga, Directeur Executif de l’Organisation internationale du Cacao , DG de Millenium Group, Mathews Taapopi Hamutenya,Tania Hangula, Présidente de la Banque de Développement de Namibie, Akon Lighting Africa etc., ont été distingués dans la nuit de vendredi 28 avril 2017 à Abidjan, au cours de la 8è édition des Bâtisseurs de l’économie africaine.

A travers une somptueuse cérémonie ,outre la Côte d’Ivoire, les lauréats sont venus notamment de la Namibie, des USA ,du Gabon, de Madagascar,,du Kenya, du Burkina Faso, pour célébrer l’excellence et susciter des vocations à travers des modèles de réussite qu’ils constituent , au cours d’un Gala de prestige à l’espace Latrille Events, qui a réuni un parterre de près de 600 convives triés sur le volet. Dont la trentaine qui ont été distingués pour leurs états de service et leur implication pour l’essor économique, social, intellectuel, culturel de l’Afrique.

Pour M. Samaké , Représentant le parrain ,le ministre ivoirien de l’Economie numérique , de la Communication et de la Poste,, Bruno Nabagné Koné, au nom dudit ministre ,a affirmé que ‘’le ministre Bruno koné accorde du prix et de l’interêt aux Bâtisseurs de l’Economie avec Michel Russel Lohoré fait beaucoup pour la promotion de l’économie africaine ».

Pour Michel Russel Lohoré, Promoteur et Pco des Bâtisseurs de l’economie Africaine « ce plateau est celui des meilleurs acteurs de l’économie du continent. C’est la plus grande tribune de consécration des hommes et des femmes qui portent par leurs actions le présent et le futur du continent». Et d’ajouter que cet événement précurseur dont la 1ère édition a eu lieu le 8 septembre 2006 au Palais des congrès de l’hôtel Ivoire, à Abidjan, « contribue à la promotion de la Côte d’Ivoire à l’international » avec la présence dans la capitale économique ivoirienne de ce que l’Afrique (et ses diasporas) compte de personnalités des plus influentes dans le développement du continent.
Cette 8ème édition de l’événement annuel « Les Bâtisseurs de l’économie africaine » (African Economy Builders Awards) qui bénéficiait du Haut patronage du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, est un rendez-vous qui met en lumière l’attractivité économique de la Côte d’Ivoire par la participation des sommités du monde des affaires, du management, de la finance, de la politique en Afrique.

D’autant plus que la thématique autour de laquelle les intervenants ont partagé leurs expériences à travers un Forum de 300 participants, la matinée du 28 avril, a tourné autour du thème majeur de ce Forum, « La jeunesse, enjeu majeur de la transformation économique et sociale de l’Afrique », qui est d’une pertinence et d’une actualité criante pour les 54 Etats du continent africain. D’ou les propos d’un des lauréats et intervenant lors des panels, Siriki Sangaré, Prix du Meilleur Promoteur des Logements Sociaux, à cette 8e Edition des Bâtisseurs de l’Economie, « l’Afrique regorge de talents , notre jeunesse doit continuer de s’engager dans l’entrepreunariat et l’initiative privée en croyant en elle », tout en décernant son Prix au Professeur Saliou Touré qui fut un modèle de réussite pour lui ,« Je dédie mon prix au Pr Saliou Touré qui fut mon prof de Mathématiques lorsque j’étais Etudiant à l’Ufr de Math-Physiques. C’est un modèle pour moi », a-t-il dit.
Initiée en 2006, cette manifestation dénommée « les Bâtisseurs de l’économie africaine », a pour objectif de distinguer et promouvoir les entrepreneurs, les hommes d’affaires, les chefs d’entreprise, les entreprises et institutions économiques et financières africaines les plus méritants, les meilleurs talents de la diaspora africaine ainsi que des investisseurs internationaux d’envergure.

C. K.

La Chambre nationale des Promoteurs et Constructeurs de Côte d’Ivoire échange avec le Guichet Unique du Permis de construire

La Chambre nationale des Promoteurs et Constructeurs Agréés de Côte d’Ivoire compte davantage s’imprégner des réalités dans le processus de délivrance du permis de construire et tous les actes y afférents en Côte d’Ivoire avec tous les enjeux que recouvre cet acte essentiel dans la chaîne de l’immobilier. A cet effet, une importante rencontre a eu lieu ce mercredi 19 avril au siège du Guichet Unique du permis de construire (GUPC), à Cocody-Les II Plateaux.

Le Directeur du GUPC, M. Sidibé Lanciné s’est appesanti sur le rôle et la mission accomplie par sa structure ( qui existe seulement depuis le 29 avril dernier) dans la délivrance de tous les actes liés au permis de construire . Au nombre desdits actes, il y a entre autres, le certificat de conformité , certificat d’urbanisme , les autorisations de construire avant l’obtention du Permis de construire , les Visas Cie, Sodeci etc. C’est pourquoi pour Sidibé Lanciné, « la seule porte d’entrée pour l’obtention du permis de construire est le Guichet unique du permis de construire». Le Directeur du GUPC n’a pas manqué de souligner que « le Gupc regroupe tous les acteurs qui interviennent dans la chaîne de délivrance du permis de construire » .Mieux, a-t-il ajouté ,« le permis de construire s’obtient en un mois , avec 10 jours pour la première étape et 16 jours pour la seconde étape, selon le process mis en place. Le délai de traitement du permis de construire ne dépasse pas 3 semaines »

Le Directeur du Gupc n’ a pas manqué de préciser qu’avant la délivrance de tout permis de construire, il y’a une visite sur le site ou chantier concerné par ledit Permis de construire par ses services tout en ajoutant que chaque commune d’Abidjan est représentée au sein du Gupc tout comme le District d’Abidjan, dans le dessein de garantir une meilleure transparence et traçabilité dans la délivrance du Permis de construire en référence au plan d’urbanisme en vigueur tant à Abidjan , ses environs que pour l’intérieur du Pays.

Mais avant, M. Siriki Sangaré, le président de la Chambre nationale des Promoteurs et Constructeurs Agréés a fait, pour sa part, un bref bilan des activités de la Chambre au cours de l’année 2016. Selon lui, la Chambre a eu une année riche en activités avec entre autres, l’organisation de la 1ère édition du Forum international du logement social, économique et de standing (FILOSES), dont la seconde édition est prévue pour 2018, la signature de plusieurs conventions et accords de partenariat.

M. Sangaré a également dit sa gratitude et sa reconnaissance au Directeur du Guichet unique du permis de construire ,Sidibé Lanciné , pour avoir accepté promptement de recevoir la Cnpc-ci pour cet échange sur le rôle, la mission et les activités du Guichet unique du Permis de Construire .

En outre, il dit avoir apprécié à sa juste valeur, le brillant exposé du directeur du Gupc, en ajoutant que « la Chambre nationale des promoteurs et constructeurs agréés de C-I avec les promoteurs et constructeurs qui la composent ont nécessairement besoin de permis de construire délivrés dans les délais prescrits par le Gupc, afin de leur permettre d’engager des dossiers de sollicitation de financement et de sécurisation des constructions des logement et habitat qu’ils entreprennent tout en s’assurant d’être à l’abri de tout contentieux lié au foncier et à l’autorisation reconnue par le Mclau à pouvoir mettre en valeur nos sites » . D’où toute ma satisfaction ainsi que celle de mes collaborateurs à travers cet échange pour renforcer et apprendre davantage sur toute la mission accomplie par le Guichet Unique du Permis de construire dans la délivrance du permis de construire ».

Une visite guidée des locaux du Guichet unique du permis de construire dirigée par son Directeur Sidibé Lanciné a mis un terme à cette séance de travail fort enrichissante à l’issue de laquelle le président Sangaré et le directeur du Gupc ont promis de maintenir les liens entre leurs deux structures.

Pour rappel, c’est en février 2015, que la Chambre nationale des promoteurs et constructeurs agréés de Côte d’Ivoire a été portée sur les fonts baptismaux avec comme président Siriki Sangaré. Et elle compte à ce jour, plus d’une quarantaine d’entreprises de promotion, construction immobilière et d’entreprises de fabrication de matériaux de construction.

Sercom Cnpc-ci

Femua10/ Signature de partenariat entre la Fondation Magic System et Opes Holding

Le jeudi 30 mars 2017 (Abidjan). Une convention de partenariat entre la Fondation Magic System et Opes Holding a été signée en présence de plusieurs personnalités dont le président de Gaou Production , organisateur du Femua , qui en est à sa 10e édition, Traoré Salif dit A’salfo et Siriki Sangaré, PDG d’Opes Holding, Promoteur et Constructeur Agréé .

A cette occasion, Siriki Sangaré , PDG d’Opes Holding et Président de la Chambre nationale des Promoteurs et constructeurs agréés de Côte d’Ivoire a tenu à signifier l’intérêt que sa structure porte à la fondation Magic System en général et au Femua en particulier .

« Nous avons décidé à travers la signature de ce partenariat avec la fondation Magic system d’accompagner le Femua parce que ce festival non seulement est un espace privilégié pour promouvoir les projets culturels, sociaux, artistiques envers des couches les plus défavorisées mais c’est également un festival qui mobilise de plus en plus de personnes et réponds à la politique sociale d’opes holding. Nous sommes heureux à travers ce partenariat, main dans la main avec Asalfo de participer à l’amélioration des conditions de vie de nos populations à travers un centre de santé à M’Bengué qui verra le jour et un logement social ici à Abidjan.»,a confié Siriki SANGARE.

Poursuivant, il a dit que sa structure accompagnerait le Femua permanemment car « ce partenariat est pour toujours, pour l’interêt de nos populations, à qui nous accordons du prix et de la cosidération », a –t-il affirmé.

Quant à Traoré Salif dit Asalfo, lead vocal du groupe Magic System et Président de la Fondation Magic System ,visiblement satisfait de ce partenariat, il n’a pas manqué de souligner « que le Femua est le festival qui continuera à travers des actions sociales , culturelles et artistiques à prendre une part active à l’amélioration des conditions de vie des populations surtout celles qui sont les plus vulnérables à travers l’exécution de projets sociaux comme la construction d’école , de dispensaire , d’hôpitaux , l’accès au logement etc … Et en la matière , Opes Holding ,structure de promotion et construction immobilière agréé par l’Etat Ivoirien , nous donne de la satisfaction en signant ce partenariat avec la Fondation Magic System … » puis d’ajouter qu’Opes Holding « se pose désormais comme un partenaire clé du Femua et de toutes ses organisations. Bientôt nous sommes convaincus qu’avec Opes Holding, le centre de santé de M’Bengué sera une réalité », a dit Asalfo, au nom de sa Fondation.

Précisons à toute fin utile que la signature de cette convention de partenariat a enregistré la présence des proches collaborateurs d’Asalfo de la fondation Magic System tout comme ceux du PDG d’Opes Holding, qui était aux côtés du PDG Siriki SANGARE.

Opes Holding SA et Ikdam Turc CI SA signent un protocole d`accord

Réduire le déficit de logement en Côte d’Ivoire, tel est l’objectif du protocole d’accord signé par les sociétés Opes Holding SA et Ikdam.Turc CI.SA ce mardi 3 janvier 2017 au siège de Opes Holding SA à Abidjan.

Sangaré Siriki, PDG Opes Holding SA et Murtaza Okumus PDG de la société turc se sont engagés sur une période préférentielle de 15 ans à collaborer dans le domaine de la construction d’environ 50 mille logements tant dans la capitale ivoirienne qu’à l’intérieur du pays.

Pour Sangaré Siriki, ce partenariat a été possible grâce à la volonté des chefs d’Etats turc et ivoirien, qui à travers leurs différentes visites dans les deux pays respectifs ont permis aux hommes d’affaire d’envisager ce type de partenariat. « Avec Ikdam.Turc CI.SA Hopes Holding va accroître ses innovations dans le domaine de la construction » a précisé Sangaré Siriki.

Quant au responsable de Ikdam.Turc CI.SA , il s’est dit satisfait de la signature de ce protocole avec Hopes Holding qui s’est bâti une grande réputation en Côte d’Ivoire à travers de nombreux projets.  » Nous partageons la même vision avec Hopes Holding et nous comptons faire de grandes choses » a déclaré Murtaza Okumus.

Logements sociaux: Opes Patners Developpement signe un protocole d’accord avec des opérateurs chinois

La société immobilière Opes Patners Developpement, dirigée par Siriki Sangaré et l’entreprise chinoise dénommée Jiangsu Entrepreneurs Union viennent de s’engager dans une politique de développement commune en signant une convention de partenariat.

Par cette convention, les signataires se sont engagés à développer des programmes qui permettent de « conjuguer leurs talents, valoriser leurs expertises et unir leur savoir-faire. »
En partenariat avec les collectivités locales, ce protocole d’accord de projet immobilier va permettre de produire des logements en accession à la propriété aux actifs locaux.

Et de son côté, Opes Patners Developpement offrira une large gamme de logements dans le district d’Abidjan. Notons que la complémentarité des deux groupes permet d’envisager de réelles opportunités pour les ivoiriens qui assistent à un grand projet de logements sociaux initié par le chef de l’État depuis son accession au pourvoir.
Selon Siriki Sangaré, directeur de Opes ce protocole d’accord est le signe de la résolution du problème de logements en Côte d’Ivoire. Poursuivant dans son intervention, il a indiqué que les habitats seront en-dessous de 10 millions pour les couches défavorisées, 20 millions pour les fonctionnaires et plus de 20 millions pour les haut standing.

Siriki Sangaré a rassuré la population que les maisons seront livrées dans un court délai. ’’ Les premières maisons seront livrées en mi-septembre 2017″ a-t-il révélé.

Quant à Jianming Xia, PDG de Jiangsu Entrepreneurs Union, il a d’entrée salué les autorités ivoiriennes pour l’accueil chaleureux avant d’indiquer que les logements qui seront construits seront de qualités.

 » Nous ferons notre maximum pour produire des logements de qualités comme nous le faisons en Chine  » a-t-il confié. Il a assuré que les travaux de réalisation de ces habitats seront une opportunité d’offrir de l’embauche à 80% de jeunes ivoiriens.

Pour ce partenariat, le projet à court terme portera sur 20 000 logements et 250 000 à 400 000 logements en accession social à travers les villes de l’intérieur du pays. Ce programme immobilier qui a été signé par ce partenariat est la première réalisation de cette union.

Siriki Sangaré, PCO du Filoses: « Les logements sociaux sont une réalité en Côte d’Ivoire, mais des insuffisances subsistent »

Siriki Sangaré est le président de la Chambre nationale des promoteurs et constructeurs agréés de Côte d’Ivoire (CNPCI CI) et patron de la société de construction et promotion immobilière, Opes Holding. A quelques jours du Forum international du logement social et de standing (FILOSES) qui se tient du 28 au 30 juin à Abidjan, il situe l’importance de cet événement pour la Côte d’Ivoire.

Vous êtes le président de la Chambre nationale des promoteurs et constructeurs agréés de Côte d’Ivoire et vous organisez à partir du 28 juin, le forum international du logement social (Filoses). Pourquoi maintenant la tenue de cet événement et que visez-vous?
Vous savez la question de l’immobilier et surtout du logement social est un vaste chantier qui demande d’importants investissements. Nous avons donc pris le temps de bien maîtriser certains contours avant l’organisation de ce forum. En effet, le Filoses sera un moment d’échanges d’expériences, de savoir faire dans le domaine du logement. De nombreux opérateurs économiques dans le domaine du BTP sont attendus à Abidjan. C’est donc à juste titre que la Tunisie a été choisie comme pays d’honneur de cette rencontre, en raison de sa grande expérience dans le domaine du logement social. La Tunisie a parfaitement réussi sa politique du logement. Donc, nous allons certainement bénéficier de ce pays-frère. Il y aura d’autres pays comme la France, le Maroc, l’Allemagne ainsi que de nombreux pays africains.

Peut-on savoir les grands axes de ce Forum international du logement?
D’abord, nous attendons plus de 10.000 participants à cette rencontre. Il y aura des panels, des B to B, des communications et des conférences sur plusieurs thèmes dont le financement, la fiscalité, le foncier ainsi que la politique du logement en Côte d’Ivoire et dans les pays invités. Le Filoses sera l’occasion pour nous les promoteurs immobiliers et pour les populations toutes entières d’avoir une vision claire et précise de la question du logement social. Tout le monde est invité à ce forum, car tout le monde a besoin d’un logement de qualité.

La question du logement est très cruciale en Côte d’Ivoire. Pensez-vous que le Filoses peut aider les nombreux Ivoiriens à avoir enfin un logement ou à apporter des solutions dans ce sens?
C’est vrai que la question du logement est critique en Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, le Président de la République a institué le programme présidentiel du logement social. Ce programme a pour objectif de permettre à un bon nombre d’Ivoiriens d’avoir des habitations selon leurs moyens. C’est vrai que depuis son lancement, ce programme a rencontré certaines difficultés. Nous saluons de passage les efforts du ministre de la Construction et de l’Urbanisme, Mamadou Sanogo et pour ce qui nous concerne la création d’un ministère de l’Habitat et du Logement social avec à tête le ministre Gnamien Konan pour continuer les actions déjà entreprises dans le domaine du logement en Côte d’Ivoire. Donc, je pense qu’à partir de maintenant, les lignes qui bougeaient vont continuer de bouger. Mais, le Forum du Logement que nous organisons accompagnera le gouvernement dans sa volonté d’offrir des logements aux Ivoiriens comme promis par le Président de la République et sera l’occasion pour les promoteurs, constructeurs, acteurs dans la chaîne du logement et les demandeurs de logements de comprendre le fonctionnement même la question du logement social, en Côte d’Ivoire. Donc, pour tout dire le Filoses est une opportunité comme je l’ai dit pour nous de bénéficier des expériences des pays comme la Tunisie, la France, l’Italie et partager aussi la nôtre, pourquoi pas ? Car, depuis 2013, avec le Programme présidentiel des logements sociaux, économiques et standing lancé par le Président Alassane Ouattara, les logements sociaux sont une réalité en Côte d’Ivoire. Cependant, des failles et insuffisances subsistent notamment pour l’application du taux des 5,5% par les banques locales.

Vous avez reçu récemment une distinction du Conseil international des managers africains (CIMA) à Paris. N’est-ce pas la récompense des efforts d’un jeune africain ambitieux ?
Peut-être. Les organisateurs ont eu certainement leurs raisons. Mais, je pense qu’au-delà de la personne de Siriki Sangaré, c’est toute la jeunesse ivoirienne et africaine qui a été honorée, c’est notre entreprise Opes holding et toute la chambre des Promoteurs et constructeurs Agréés de Côte d’Ivoire dont j’assure les rênes qui en sont honorés. Le Conseil international des managers africains qui est une institution très sérieuse et respectée qui existe depuis 30 ans (1986), avec pour président d’honneur, l’ancien président de la BAD, Babacar N’Diaye, à travers le monde, a peut- être vu en moi des qualités. J’en suis très honoré mais c’est une lourde responsabilité pour moi. En tant qu’Ivoirien et Africain, nous avons des qualités. Il suffit de soutiens des autorités et vous verrez dans quelques années, que l’Afrique rivalisera d’avec l’occident. C’est pourquoi, au niveau de notre société immobilière Opes Holding et la Chambre des promoteurs et constructeurs de Côte d’Ivoire, nous nous battons afin que les Ivoiriens aient des logements selon leurs moyens. C’est pourquoi nous tenons véritablement à la réussite du Filoses, qui se tiendra les 28,29 et 30 juin 2016 à la Caistab et 1er juillet 2016 pour le dîner-gala à Ivotel. C’est ouvert à tous les opérateurs économiques, acteurs de l’immobilier et au public.

Olivier Dion

Fête nationale : Le Président Directeur Général d’OPES Holding sacré « meilleur promoteur immobilier » 2016

Abidjan – Le Président Directeur Général d’OPES Holding, Siriki Sangaré, a reçu le prix d’excellence du meilleur promoteur immobilier 2016 à l’occasion de la quatrième édition de la Journée nationale d`excellence initiée par le président de la République, Alassane Ouattara.

Cette journée organisée, samedi, a permis de primer 74 Ivoiriens les plus méritants et les plus excellents dans leur secteur d`activité.

« Seul l’abnégation au travail, avec une équipe dynamique, professionnelle et expérimentée peuvent vous aider à obtenir des résultats satisfaisants. Le travail, rien que le travail », a déclaré M. Sangaré, après avoir reçu son prix.

Pour lui, l’esprit d’équipe, de coopération et l’engagement véritable d’Opes Holding à jouer pleinement son rôle de promoteur immobilier et avec son leitmotiv, « Mieux vaut un petit chez soi, qu’un grand chez les autres », ont valu la reconnaissance de l’Etat.

A la tête d’Opes Holding et de la Chambre nationale des promoteurs et constructeurs agréés de Côte d’Ivoire, son leadership a permis à cette Chambre d’organiser, récemment à Abidjan, le Forum international du logement social, économique et standing, qui a réuni près de 200.000 participants nationaux et internationaux.

Siriki Sangaré est Ingénieur Génie Electronique diplômé de l’INSET de (INHB), titulaire de plusieurs certificats de formation obtenus à Londres et Paris, et fut directeur technique de plusieurs grosses firmes nationales et internationales.

La société OPES dispose d’une capacité technique de construction innovante qui consiste à utiliser des panneaux structurels allégés, avec du polystyrène expansé ondulé (EPS), d’une armature d’acier galvanisé, complété par la projection du ciment et béton. Cette technique EPS permet de faire une production industrielle rapide de logements à moindre coût, aux effets économiques, écologiques durables et bioclimatiques en raison de son isolement thermique.

Cette entreprise a achevé à ce jour 400 logements sur un total de 500 implantés sur le site de 12 ha dénommé « cité opes 1 » de Bingerville, y compris les VRD, les espaces verts et les aires de jeux. Son chiffre d’affaire prévisionnel est de 5 milliards Fcfa.

Opes Holding s’est dotée aussi d’une réserve foncière de 17 ha dans le sud-Comoé (Aboisso 7ha, Tiapoum 5ha, Adiaké 5ha).

Siriki Sangaré a, par ailleurs, reçu en 2014, le prix islamique de la meilleure innovation en matière immobilière, à Dubai, en juin 2016. Il a été le lauréat du prix international du meilleur manager Africain décerné à Paris, en France, par le Conseil international des managers africains (CIMA). Récemment, il a reçu le Prix ASCOM du meilleur promoteur immobilier.